blog de voyages - divertissement - cinéma - théâtre - sorties - coups de coeur - coups de gueule - société en général
Toujours le 18 octobre 2013, nous continuons les visites dans Rio...
Après le sympathique déjeûner dans le restaurant "O Quilo" nous partons en direction de la gare du petit train pour monter au Corcovado..Notre ascension est prévue à 14 h pile, sinon, nous ne pourrons pas monter...Tout est planifié plusieurs jours à l'avance par les agences de voyage et le site, et aucun retard n'est toléré, sous peine de ne pas pouvoir y accéder. C'est pareil pour les individuels qui galèrent encore plus, car ils doivent réserver par internet, ou directement sur place, et quelquefois ils ont des déconvenues..
La ligne de chemin de fer du Corcovado, dont le départ se situe dans le quartier de Cosme Velho, a, quant à elle, été inaugurée le 9 octobre 1884 par l'empereur Pierre II du Brésil. En 1910, cette ligne est la première du Brésil à être électrifiée. Les anciens trains à vapeur sont alors remplacés par des machines électriques. Durant 4 ans, la ligne servit à l'acheminement des matériaux nécessaires à la construction de la statue du Christ Rédempteur. En 2003, ont été installés des ascenseurs et des escalators.
Nous devons y être une demi-heure avant la montée prévue
Nous attendons patiemment que notre tour arrive, il y a une queue impressionnante...Avant d'accéder aux quais, contrôles de sécurité, comme dans les aéroports, ouverture des sacs et passage au scan, et détecteurs passés par des gardes, le long du corps..
Les petits trains se croisent, nous sommes sur le quai côté montée
C'est notre tour, nous montons dans une des voitures...
En route..
Pour le moment, ça ne monte pas vraiment...nous voyons des arbres tropicaux, des "jacquiers" et une végétation luxuriante..
maintenant, l'ascension commence...
C'est alors que nous voyons apparaître dans notre compartiment, des musiciens, qui nous font une ambiance de samba endiablée...Très sympathique et inattendu...
Ils sont filmés, photographiés,
L'ambiance est montée d'un coup ! On est dans la samba ... Après la petite quête qu'ils font auprès des passagers, ils disparaissent comme ils sont venus, passant dans un autre wagon...
Nous arrivons en haut de la plateforme qui permet d'accéder au Christ Rédempteur... Là il faut prendre soit un ascenseur, soit des escalators, soit les escaliers (220 marches) pour accéder au pied du socle
Pour accéder au pied de la statue, on peut prendre les escalators (ça me va ! )
En haut, au pied de la statue, et sur le promontoire au-dessus de la baie, il y a un monde fou...
Beaucoup de touristes étrangers, mais aussi beaucoup de brésiliens
Le Corcovado...C'est une falaise... dont la hauteur est de 710 m d'altitude..Ce n'est pas le mont le plus haut du Brésil, mais c'est l'endroit où on peut voir la statue du Christ Rédempteur, de tous les endroits de Rio, y compris dans la baie pour les bateaux
Le temps est encore bien couvert, et on a du contre-jour, mais la statue est bien dégagée, quelquefois nous dit notre guide, la tête est perdue dans la brume..
Inaugurée en 1931, la statue du Christ Rédempteur, Classée monument historique depuis 1973, est l'un des endroits touristiques les plus fréquentés de Rio avec 750 000 visiteurs par an. La face sud du pic possède 54 voies permettant de pratiquer l'escalade.
Établie au cœur du parc national de la forêt de Tijuca, à une altitude de 710 mètres, la statue mesure 38 mètres de haut (dont 30 pour le Christ et 8 pour le piédestal, qui occupe une aire de 100 m2). Sa masse est de 1 145 tonnes, la masse approximative de la tête est de 30 tonnes et celle de chaque main de 8 tonnes. La tête mesure 3,75 m, chaque main 3,20 m, la largeur de la tunique est de 8,50 m. L'envergure entre les deux mains est de 28 mètres. Il y a un escalier à l'intérieur pour le personnel d'entretien.
À la base du Christ Rédempteur se trouve une chapelle dédiée à Nossa Senhora Aparecida, où sont célébrés mariages et baptêmes.
La statue est constituée de béton armé et de stéatite (roche tendre composée de talc). (Wikipédia)
L'histoire de sa construction...
L'idée de construire un monument religieux au sommet du Corcovado est suggérée une première fois en 1859 par le père lazariste Pedro Maria Boss. À son arrivée à Rio, il est séduit par l'endroit et demande à la princesse Isabelle du Brésil de lui octroyer les moyens nécessaires à la mise en œuvre de son projet, mais son dessein, bien qu'en accord avec la monarchie d'alors, reste sans suite.
Il faudra attendre 1921 pour que l'idée soit reprise, dans le cadre des commémorations du centenaire de l'Indépendance du Brésil l'année suivante. L'Église souhaite à cette occasion réaffirmer son influence dans le pays. La première idée est de réaliser une statue du Christ en bronze, et de l'exposer au sommet du Mont du Pain de Sucre. L'assemblée chargée de discuter du projet émet des doutes et fait d'autres propositions, notamment en proposant deux autres endroits possibles : le mont de Santo Antônio et le Corcovado. Ce dernier est finalement choisi, en raison de sa plus haute élévation.
Le projet sélectionné en 1923 après concours est celui de l'ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa
il avait présenté la statue d'un Christ debout tenant dans une main une longue croix et dans l'autre un globe. Mais son projet n'était pas abouti, il ne savait pas comment la construire ni quel matériau utiliser. Au fil des années de préparation il dû faire appel à plusieurs personnes pour l'aider, mais force est de constater que toutes ces personnes ont fait bien plus que de l'aider : Ils lui ont fait le travail.
Ainsi la statue a été complètement redessinée, sa forme actuelle, avec les bras en croix, et son style épuré est de l'artiste Carlos Oswald. Puis le modèle fut fait par Paul Landowski, un français d'origine polonaise, maître en Beaux-Arts. Il travailla sur de l'argile mais à taille réelle, en faisant des tronçons. Ces morceaux d'argile furent embarqués à bord de bateaux qui arrivèrent à Rio où ils servirent à la fabrication de moules. Ces moules servirent, eux, à la fabrication des vrais morceaux, en béton. Mais il restait un problème : Il fallait faire la structure interne de la statue, en béton puisque c'est le matériau qui avait été choisi. Ne sachant pas la calculer (L'utilisation du béton, en architecture, était récente), da Silva Costa fit intervenir un autre français, Albert Caquot, ingénieur de son état, et apte à monter cette structure interne. Enfin il faut savoir que le visage du Christ rédempteur ne fut pas dessiné par Landowski, il fit travailler Gheorghe Leonida, un sculpteur roumain.
La première pierre est en effet posée le 4 avril 1922, mais les travaux ne débutent réellement qu'en 1926. En 1928, une commission technique examine le projet. L'armature métallique est remplacée par une structure en béton armé réalisée par l'ingénieur français Albert Caquot et la statue est redessinée pour prendre la forme d'une croix. Plusieurs matériaux sont envisagés pour le revêtement, avant que le choix ne se porte sur la stéatite, roche tendre mais très résistante et qui ne se fissure pas sous l'effet des variations de température.
Cadeau de la France au Brésil, la statue fut érigée pour célébrer le bicentenaire de l'indépendance du Brésil, acquise en 1822
Le bras gauche pointe la zone nord de Rio de Janeiro, le droit la zone sud. Au pied de la statue, le pic offre une vue panoramique sur le centre-ville, avec notamment le Pain de Sucre, le lac Rodrigo de Freitas, les plages de Copacabana et Ipanema, ainsi que plusieurs favelas de la ville et des vues spectaculaires sur le stade de football Maracanã, et les montagnes de la Serra do Órgãos.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
La cérémonie d'inauguration a finalement lieu le 12 octobre 1931, en présence du cardinal Dom Sebastião Leme et du chef du gouvernement provisoire, Getúlio Vargas
Bien qu’elle ait été frappée par la foudre en 2008, la statue a subi des dommages minimes. Cela était dû à l’extérieur en stéatite sur la statue, qui a agit comme un isolant. Toutefois, les doigts, les sourcils et la tête de la statue furent endommagés. Mais depuis, tout a été restauré. En janvier 2014, lors d'un violent orage sur Rio, la statue a été violemment frappée par la foudre, avec plus de 40000 impacts, ce qui a eu pour effet d'érafler sérieusement le pouce droit de l'imposante sculpture. Le majeur droit avait lui aussi été abîmé en décembre par la foudre.
Un hélicoptère appartenant à Globo, l'un des principaux médias brésiliens, a ainsi survolé le Christ Rédempteur et constaté, images à l'appui, que son pouce droit avait bien été éraflé par le coup de foudre. Le père Omar Rasposo, responsable du sanctuaire afférent, a affirmé que la statue serait restaurée dès le début du mois de février.
Après avoir fait beaucoup de photos de cet endroit mythique et impressionnant, nous redescendons vers l'accès à la gare et reprenons le petit train pour redescendre en ville...
Nous repartons vers notre hôtel, et y arrivons vers 16h30. Le temps de mettre les batteries des appareils photos en charge, de vider les cartes mémoire dans l'ordi,
et prendre des photos depuis le toit de l'hôtel, d'où on voit le Christ illuminé en haut du Corcovado
Moi je me repose un peu, car ce soir il nous est proposé un spectacle de danses brésiliennes, un super-spectacle, avec musiques et costumes époustoufflants, comme dans le carnaval de Rio... que je ne regretterai pas d'être allée voir...Moyennant 167 réals de supplément. Mon époux lui préfère rester et dîner à l'hôtel, faire le tri de ses photos...
Mais ce sera dans le prochain article si vous voulez bien..en attendant, je vous laisse regarder les photos...à bientôt
(coupez le son du diapo pour avoir celui de la vidéo)