Pour son 50e anniversaire, le Zoo a inauguré un tout nouvel espace consacré à ce coin du monde méconnu. Au total, neuf nouvelles espèces d'animaux y vivent. Yacks à poils longs. Yanghirs aux cornes géantes, capable de vivre à 6000 m d'altitude. Grues demoiselles. Chevaux sauvages de Prewalski.
Les chameaux de Bactriane, avec leur épaisse toison, sont toutefois les plus spectaculaires. S'ils ont l'air un peu bonasse, ce sont toutefois des animaux dangereux, explique le naturaliste Gabriel Bourgault. «Ce sont des animaux très lourds, qui se défendent en écrasant ce qui les menace.» Poids de ces bêtes, capables de résister aux chaleurs torrides et aux froids extrêmes du désert de Gobi : entre 600 et 1000 kg. Deux fois la masse d'un mâle ours polaire adulte.
Mais certains chameaux font exception. C'est le cas de Gobi, mascotte officielle des habitats de la Mongolie. Rejeté par sa mère à la naissance, il a été nourri au biberon et élevé par ses gardiens. Résultat : Gobi est aujourd'hui convaincu d'être un petit garçon, tout ce qu'il y a d'humain. Au contact des visiteurs, il quémande des caresses...
Seul hic : il ne peut plus vivre avec ses semblables, qui pourraient aisément le blesser. Le Zoo a donc décidé de se servir de Gobi pour faire des activités d'interprétation sur les chameaux et la Mongolie. « Le projet est de sortir Gobi deux fois par jour, pour que les visiteurs puissent l'approcher, se faire photographier en sa compagnie, mais aussi pour qu'il puisse voir du monde. C'est sa récompense !» explique Lauraine Gagnon, directrice générale du Zoo sauvage.
Au coeur des habitats mongols, une gigantesque yourte sert de pavillon d'interprétation. On y présentera des expositions et des animations portant sur le peuple kazakh et la culture mongole.
Et les sentiers de la nature dans cette vague de nouveautés ? Ils restent encore et toujours le clou de la visite du Zoo de Saint-Félicien. Un seul nouveau pensionnaire y a trouvé refuge : un mouflon de Dall. Pour le reste, la nature poursuit son oeuvre : les ourses noires ont eu des petits, les bisons et les orignaux aussi. Les bois ont repoussé sur la tête des caribous.
Les chiens de prairie continuent la construction de leur labyrinthe souterrain.
Et le public peut toujours passer au milieu de ces espèces en liberté à bord du petit train.
L'appareil photo à portée de main.
Un bel orignal | |
même des babouins... | et des yacks |
Nous reprenons la route, vers 16 heures, dans notre bus réparé, qui est venu nous rechercher, et partons en direction de notre prochaine destination,
La Pourvoirie-Nimiskau, et le centre de vacances situé au bord du Lac Pal...Et là, je peux vous dire que vous aurez encore de quoi vous amuser, même si pour nous ce ne fut pas vraiment drôle...! ce parcours là, jusqu'au centre, en pleine forêt pendant des kilomètres de piste, (72 kms pour être exacte) avec des ornières énormes, et de nuit, fut un vrai cauchemar...!! Mais heureusement, dans le bus, tout le monde bien qu'inquiets resta zen, et le guide toujours prêt à la marrade (jaune pour tous !!) nous a encore bien fait rire !!
Ce sera dans le prochain article si vous voulez bien...
Merci de vos visites et commentaires que j'espère nombreux, et à bientôt..
Bon week-end et bon séjour dans le sud.
Bisoux