Une bonne demi-heure de marche plus tard, nous arrivons en vue du Trianon, sous le soleil..la neige a fondu sur les passages fréquentés par les visiteurs, mais toujours omniprésente ailleurs, et ne fond pas vraiment.. De grandes flaques de gadoue se sont formées, à cause du sel, mais en dessous, c'est encore bien gelé par endroits..Il faut faire attention, car ça glisse toujours quand même..Nous voici enfin arrivés, et nous pénétrons dans ce qu'on nomme "le domaine de Marie-Antoinette"..
          Nous découvrons l'escalier, superbe, (la rampe est très ouvragée, et les dorures sont éclatantes..sans doute restaurées récemment)...et les différentes pièces que Marie-Antoinette avait fait réaménager pour son confort, son intimité, et où elle se tenait le plus souvent possible, à l'écart des viscissitudes de la cour et des rigueurs de l'étiquette..Là, elle était chez elle, dans un univers un peu plus confortable, entourée de ses amis. Sa chambre et son boudoir sont ravissants..La salle de musique contient encore de très beaux meubles et instruments comme une harpe, et un clavecin..
On passe devant les toilettes de l'époque, qui étaient éclairées à la chandelle..amusant..On ne le dira jamais assez, Marie-Antoinette aimait l'hygiène et utilisait régulièrement une salle de bains avec une baignoire..Les cuisines, et autres dépendances laissent supposer que les repas étaient imposants, vu la taille de la cheminée et des installations..
          La visite est assez rapide, et on ne s'attarde pas outre-mesure..


En sortant du Trianon, il faut refaire tout le grand chelem pour ressortir du parc par les allées principales, dont on ne voit pas le bout,  et après, repartir par les rues de Versailles soit environ une heure de marche au total, pour rejoindre notre car stationné complètement à l'opposé, sur l'esplanade du château. C'est dimanche, les versaillais sont en balade, avec famille, enfants, chiens..tout le monde arpente l'allée qui mène au boulevard de la Reine, dans le sens de la sortie, ou dans l'autre vers l'horizon lointain (je ne vois même pas où tellement c'est loin..) et on se croise dans les deux sens..toujours en regardant où on met les pieds, car maintenant, sous la gadoue, il y a encore des plaques de neige verglacée sur les pavés disjoints.. Il y a aussi un petit vent très froid, genre bise, qui renforce encore l'impression glaciale...Bref, j'avais pas pris mes gants, j'ai l'onglée !!
et le souffle court, car avec ce froid et la marche..j'arrive au car, complètement transie, et hs ! Je ferais pas ça tous les jours !!
         Je vous mets la dernière partie des photos, 
        Merci de vos visites et de vos commentaires..